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SissiRomySchneider.
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SissiRomySchneider.

VIP-Blog de lovesissi-et-franz
  • 17 articles publiés
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  • Créé le : 09/05/2009 21:13
    Modifié : 13/05/2009 18:56

    Fille (43 ans)
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    BIENVENUE

    09/05/2009 23:08

    BIENVENUE




    Diaporamas KerrenCommentaire de kerren (24/04/2016 14:01) :

    Superbe ce blog un beau souvenir de ma jeunesse bon dimanche Bien amicalement Kerren Fichier hébergé par
Archive-Host.com

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    Biographie

    10/05/2009 02:01

    Biographie


    Rosemarie Magdalena Albach, fille des acteurs Magda Schneider et Wolf Albach Retty est née à Vienne (Autriche) le 23 septembre 1938. Son frère Wolfgang nait en 1940. En 1944 Romy entre à l'école primaire de Berchtesgaden, un an avant le divorce de ses parents qui la laissera assez perturbée. Puis en 1949 elle devient pensionnaire de l'Internat Goldenstein, près de Salzbourg, et enfin en 1953 s'inscrit à l'Ecole des Beaux-Arts de Cologne. Le producteur Kurt Ulrich cherche une jeune fille pour interpréter le rôle de la fille de Magda Schneider dans Lilas Blancs. Magda propose Romy dont les essais sont si brillants qu'elle est engagée immédiatement. En 1954, Romy est contactée par Ernst Marischka pour tourner Les jeunes années d'une reine. Ce sera son premier grand succès commercial et le début d'une grande série romanesque dont les trois volets de Sissi seront l'apogée.

    Elle aura du mal à se défaire de cette image. En 1957 Kirk Douglas remarque Romy lors du Festival de Cannes, et la Paramount veut lui offrir un contrat de trois ans. Mais sa famille s'y oppose et elle commence à se rebeller en acceptant d'interpréter Jeunes filles en uniforme, dont le sujet traitant des amitiés saphiques dans un pensionnat, fait grincer bien des dents. Pierre Gaspard-Huit lui propose en 1958 le rôle principal de Christine , aux côtés de deux jeunes premiers : Jean-Claude Brialy et un certain Alain Delon... Un amour flamboyant se déclare entre eux au cours du tournage, elle part avec lui s'installer à Paris et leurs fiançailles officielles sont célébrées le 22 mars 1959 devant la presse internationale.

    Suivront cinq ans de passion orageuse pendant lesquelles Romy prend véritablement le large par rapport à sa famille et aux rôles de jeune-fille-idéale-bien-sous-tous-rapports qu'on lui suggère sans cesse. Elle préfère René Clément, Luchino Visconti, Alain Cavalier, Orson Welles, Otto Preminger...et triomphe au théâtre. En 1963 elle reçoit L'Etoile de Cristal de l'Académie du Cinéma pour sa création dans Le Procès. Columbia lui offre un contrat royal de sept ans. Mais pendant son séjour aux Etats-Unis, Delon la trompe et rompt par un simple mot d'adieu et quelques roses laissés sur la table du salon... Il épouse Nathalie Barthélemy, enceinte de leur fils Anthony, et Romy tente de noyer son chagrin en acceptant L'Enfer de Henri-Georges Clouzot. Malheureusement le réalisateur est victime d'une crise cardiaque, le tournage s'interrompt et ne reprendra pas. La Victoire du Cinéma Français, récompensant la meilleure actrice étrangère de l'année, est décernée à Romy en juin 1964.

    En 1965, elle fait la connaissance de Harry Meyen, metteur en scène de théâtre réputé en Allemagne, et l'épouse le 15 juillet 1956. Leur fils David-Christopher naît le 3 décembre. Elle rencontre aussi, sur les plateaux de La Voleuse, Michel Piccoli qui deviendra un de ses amis les plus proches. Le septième art la délaisse un peu et ne lui donne pas de rôles très marquants. Jusqu'à ce qu'Alain Delon, 5 ans après leur rupture, l'impose à ses côtés dans La Piscine de Jacques Deray. Retour fracassant de Romy, radieuse et superbe. Claude Sautet l'engage pour Les Choses de la Vie et en fait son égérie. Femme moderne et responsable, elle s'engage en 1971, avec Simone de Beauvoir entre autres, en faveur de l'avortement libre.

    Elle signe le fameux "Manifeste des 343", publié en France dans Le Nouvel Observateur et en Allemagne dans le magazine Stern, ce qui lui vaut d'être inquiétée par le Tribunal de Hambourg. Joseph Losey la réclame, Visconti et Sautet lui offrent des succès foudroyants avec Ludwig et César et Rosalie, mais la vie privée de Romy s'effrite et la séparation est houleuse en 1973 : Harry réclame la moitié de la fortune de sa femme pour qu'elle puisse conserver la garde de David ! Épuisée nerveusement, elle part se reposer en Suisse, mais rentre au bout de trois mois pour tourner Le Train de Pierre Granier-Deferre. Elle est ensuite engagée par Michel Deville pour Le Mouton Enragé. Début 1974, elle est emballée par le projet d'un tout jeune réalisateur polonais : L'Important c'est d'aimer, et se bat pour que le film existe. Andrezj Zulawski la pousse à bout, elle est au bord de la dépression nerveuse, mais elle donne le meilleur d'elle-même. Déçue, elle ne veut pas prendre le risque d'accepter la proposition de Marco Ferreri qui la veut pour sa Dernière femme. Courant 1975, Romy est encore encensée : elle reçoit L'Archange du Cinéma, puis le Prix d'Interprétation féminine du Festival de Taormina.

    En automne sort sur les écrans Le vieux fusil de Robert Enrico. C'est plus qu'un triomphe, et le film sera trois fois primé le 3 avril 1976, lorsqu'à lieu la toute première cérémonie des Césars, décernés par l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma (dix ans plus tard, Le Vieux Fusil obtiendra la sacralisation suprême de César des Césars). Romy est récompensée pour L'Important c'est d'aimer et dédie son prix à Luchino Visconti, décédé le 17 mars. Entre temps, elle a épousé Daniel Biasini le 18 décembre 1975, et en janvier 1976, perd l'enfant qu'ils attendaient. Elle est très secouée mais part néanmoins pour Athènes où elle devient Margot Santorini, l'héroïne d'Une femme à sa fenêtre de Granier-Deferre, puis revient en France pour Mado de Sautet. L'Allemagne lui décerne en 1977 le Prix de la meilleure actrice de l'année. Et le 21 juillet, Romy donne naissance à Sarah-Magdalena. Au début de l'hiver, elle rompt le contrat qu'elle avait avec Liliana Cavani pour une nouvelle version de Loulou : elle refuse une scène de vulgarité gratuite et malsaine. Incident vite oublié avec Sautet qui la dirige en 1978 dans Une histoire simple. Un rôle qui lui donne son second César le 3 février 1979.

    Clair de Femme de Costa-Gavras est présenté avec succès au Festival de Venise, mais le 15 avril Romy apprend une nouvelle tragique : son ex-époux Harry Meyen s'est pendu. Très affectée, elle donne à La Mort en direct une dimension très particulière... En été 1980, invitée au festival deTaormina, elle reçoit au cours d'une cérémonie grandiose le "David di Donatello" pour l'ensemble de sa carrière. En 1980, elle incarne Emma Eckhert dans La Banquière de Francis Girod, Anna Brigatti dans Fantôme d'amour, et en 1981, l'épouse de Michel Serrault dans Garde à vue. Mais l'année se montrera difficile : Daniel et elle se séparent, elle subit une ablation du rein droit, et le 5 juillet, son fils David qui tentait d'escalader une grille s'empale sur une pointe d'acier et succombe à une perforation intestinale.

    Anéantie, détruite, Romy s'accroche à La passante du Sans-Souci comme à une bouée de sauvetage. Elle part se réfugier aux Seychelles avec sa fille et son nouveau compagnon, Laurent Petin, mais les journalistes la traquent sans relâche. Elle déménage sans arrêt, et finit par se fixer dans une petit village des Yvelynes, en région parisienne. Costa Gavras, Fassbinder, Milos Forman et Laurent Heynemann la sollicitent, elle commence à respirer un peu. Mais le 28 mai 1982, en pleine nuit, Romy est victime d'un arrêt cardiaque dont on ne connaîtra jamais la cause. L'hypothèse du suicide a été démentie le jour-même par le procureur de la République qui signa le permis d'inhumer. Romy était une merveilleuse Etoile que la vie a vaincue.



    Diaporamas KerrenCommentaire de kerren (24/04/2016 14:02) :

    Comme j'aime cette artiste !!!!!

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    Sissi et sa Mère.

    10/05/2009 02:14

    Sissi et sa Mère.


    Bonjour,

    Oui, ma mère était aussi actrice. Mais elle l'était bien avant moi, bien avant ma naissance. On a écrit tellement de choses sur nos rapports conflictuels, que je suis assez contente de votre question.

    Lorsque j'étais encore enfant, ma mère et mon père Wolf Albach étaient deux grands acteurs en Allemagne. Puis la guerre est arrivée, mes parents ont divorcé, n'ont plus tourné et sont tombés dans l'oubli dans le coeur des Allemands. Pourtant le producteur et ami de ma mère avant la guerre, Kurt Ulrich proposa à ma mère un film, Lilas Blancs, dans lequel finalement elle me donna le petit rôle de sa fille. Le film était un remake d'un film muet du même nom dans lequel ma mère jouait le rôle que j'avais maintenant, c'est-à-dire celui de la jeune fille. Ce film relança ma mère dans le circuit cinématographique allemand. Mais contre toute attente et surtout de ma mère, ce n'est pas elle qui fut remarquée, mais moi!

    À l'époque je ne rêvais pas de devenir actrice, j'étais au pensionnat de jeunes filles et vivais comme toutes les jeunes filles de mon âge. Le cinéma je m'en foutais un peu; ni moi ni mon frère Wolfgang ne furent dans la confidence de ma mère, jamais à la maison ma mère nous parlait de cinéma.

    Bref! Suite aux Lilas Blancs, je crois que c'était en 1953 ou 54, ma mère fut contactée par le grand réalisateur allemand Ernst Marischka, qui souhaitait me faire faire des essais pour un film qu'il préparait, Les jeunes années d'une reine, une sorte de biographie romancée de la reine Victoria d'Angleterre. Ma mère accepta mais à une condition, celle d'avoir également un rôle! J'avais 15 ans, les vacances approchaient et je me faisais une joie de retrouver mes petites amies; je n'avais aucune intention de passer mes vacances enfermée à faire un film. Ma mère m'ordonna de me rendre avec elle au studio de Monsieur Marischka. Très mécontente et furieuse je ne pouvais pas faire autrement. À partir de cet instant, ma mère fut mon impresario, et son deuxième mari (mon beau-père) mon trésorier. Je n'avais rien à faire, qu'obéir aux ordres! Le tournage fut effrayable et éprouvant pour mon âge, je suis tombée malade plusieurs fois; enfin, le film sorti et eut un certain succès. Dans le même temps, ma mère n'avait toujours pas eu de nouvelles propositions de film pour elle! Ensuite, elle me retira du pensionnat, me fit faire plein de photos et plein de répétitions; j'étais en colère, je voulais ma liberté!

    Les jeunes années d'une reine était en train de faire un tabac et rapportait des tas de millions de Marks, que ma mère me mit sur le fait accompli en me disant: - Ma petite tu seras actrice! C'est alors que le réalisateur Kurt Hoffman proposa le film Feu d'artifice, avec une autre actrice allemande, Lily Palmer. Une fois encore, ma mère accepta sur le champ à condition qu'elle figure au générique! Suite au succès des Jeunes années d'une reine, ma mère augmenta mon cachet et mon beau-père plaça cet argent dans ses sociétés d'hôtels et de restaurants. Ernst Marischka mit son grapin sur moi, et proposa à ma mère le film Mam'zell Cri-Cri, où elle avait le rôle de... ma mère! Sans le savoir, Marischka préparait en douce le premier Sissi. Devant le succès que je remportais, ma mère devenait euphorique et mon beau-père calculateur. Je devais subir sans rien dire, un point c'est tout, mais j'avais déjà marre de toute cette pression autour de moi; ma mère ne cessait de me trimbaler de soirée mondaine en soirée mondaine pour bien me montrer au cinéma allemand, j'étais devenue un animal de foire, la fille vers qui l'on se retourne en passant! Ma mère, elle, était devenue la Mère de Romy Schneider - pseudonyme choisi par ma mère. L'enfer!

    Après Cri-Cri, Marischka proposa à ma mère la super-production en couleur, Sissi. Elle obtint une fois encore le rôle de ma mère et son cachet ne cessait d'augmenter: dans le cinéma allemand nous étions les deux actrices les plus chères!

    Sissi fut éprouvant à tourner mais j'ai eu droit à un traitement de star, et je m'entendais très bien avec mon partenaire Karl-Heinz Böehm (Franz). Puis ce fut la catastrophe quand ma mère décida de me fiancer à lui, pour la publicité, mais tout de même! Chaque soir je devais sortir avec lui, lui faire des bisous, enfin tous ces trucs que l'on fait quand on est amoureux, mais nous le faisions devant les photographes, devant le monde; j'étais gênée! Sissi eu un énorme succès pas seulement en Allemagne, mais dans le monde entier! J'étais devenue plus célèbre que Hitler, comme disait ma mère! Je n'avais plus un instant à moi, la presse, toujours la presse qui me courait après, je croyais devenir folle. Nous nous sommes mises à voyager pour présenter Sissi partout, même à Hollywood! Je mangeais des trucs que je n'aimais pas, à faire des choses que je détestais faire, bref, je voulais rentrer! Karl-Heinz fut très gentil avec moi et essayait de m'amuser, surtout sur les pistes de danses dans les soirées.

    Devant l'immense succès de Sissi, Marischka écrivit un deuxième, Sissi, Impératrice. C'était reparti pour un tour! Toujours cette lourde perruque du matin jusqu'au soir qui me faisait mal au dos, sans parler de ces lourdes robes... j'en avais ras-le-bol! Mais en même temps je commençais sérieusement à aimer le cinéma, à aimer être une autre personne, et je souhaitais améliorer mon jeu d'actrice, malheureusement avec Sissi c'était impossible; toujours la même chose, le même sourire, les mêmes pleurs, la même démarche...

    Pendant le tournage du deuxième Sissi, le réalisateur Harald Braun me proposa le sujet de son film Mon premier amour. Après lecture du scénario, l'histoire se passait de nos jours et non pas du temps d'une reine ou d'une princesse, j'acceptai sur le champ! J'allais pour la première fois pouvoir vraiment jouer mais également et pour la première fois sans ma mère! Je commençais tout doucement à vouloir mon indépendance! Sissi, Impératrice eut encore plus de succès que le premier. Ma mère m'annonça que désormais mon cachet d'actrice allait dépasser les 500.000 Marks. Inutile de vous dire que c'était une fortune à l'époque, aucune actrice allemande n'avait jamais reçu une telle somme. À contrecoeur et pour raison d'argent -Harald Braun ne pouvait me donner les 500.000 Marks- ma mère signa le contrat de Mon premier amour. Elle avait d'abord refusé, mais devant mon exigence de ne pas faire un troisième Sissi si elle refusait de signer avec Braun, elle signa.

    Ensuite ce fut au tour du réalisateur Alfred Weidenmann pour le film Kitty, qui me demanda. Lui non plus n'avait pas les 500.000 Marks pour mon cachet, mais ma mère signa tout de même sous ma promesse et signature d'un troisième Sissi.
    Marischka revint à la charge avec son troisième Sissi, Sissi face à son destin et signa avec ma mère pour un cachet de 600.000 Marks pour moi, et un cachet de 100.000 Marks pour elle, pour son rôle. Il était clair que ma mère ne vivait qu'à travers moi, sans moi et Marischka, elle n'aurait jamais refait de cinéma. D'ailleurs les deux, Marischka et ma mère eurent leurs heures de gloire grâce à moi!

    Une fois le troisième Sissi terminé et sorti sur les écrans, j'étais devenue une vraie sainte pour tous les Allemands, j'étais devenue leur chère Sissi. Je ne pouvais plus sortir sans être appelée Sissi, Romy Schneider, l'actrice avait disparu au profit de Sissi. Dans les journaux, à la télé, à la radio, j'étais présentée comme Sissi et non en tant que Romy Schneider. Terrible cette époque, tous ces gens ne pouvaient tout simplement pas comprendre que JE N'ÉTAIS PAS SISSI, mais une simple actrice!

    Le réalisateur Helmut Kautner me proposa alors le film Monpti, tourné à Paris et dans les studios en Allemagne. Je m'empressait d'accepter pour fuir cette foire à Sissi. J'y ai rencontré le jeune acteur allemand Horst Buchholz et j'en suis tombée amoureuse. Amoureuse surtout pour oublier Sissi, pour vider ma tête de ma mère et de mon beau-père qui menaient grande vie avec l'argent que j'avais gagné! Malheureusement après le tournage de Monpti, Marischka est revenu avec un quatrième Sissi. Aussitôt je refusai. Marischka porta mon cachet de 600.000 Marks à 750.000 Marks, puis à 800.000 Marks et enfin alla jusqu'au million de Marks, je refusai toujours, je pensais que si j'acceptais, Romy Schneider l'actrice serait finie pour toujours, et puis je voulais faire autre chose que cette impératrice de malheur. Ma mère se fâcha, puis son mari et enfin tout le monde se lia contre moi.

    J'étais devenue une ingrate, une petite salope qui refuse un million de Marks. La presse allemande se déchaîna contre moi, puis ce fut au tour des Allemands eux-mêmes: Comment elle refuse de nous donner Sissi? Pour qui se prend-elle cette fille? Un référendum fut officiellement mis en place, 80% des Allemands souhaitaient me voir refaire un nouveau Sissi! Écoeurée, finie et vidée, j'ai quitté l'Allemagne et suis venue à Paris. Les Allemands me traitèrent de lâche, de vendue, et je ne sais quoi encore, ma mère me tourna le dos, et mon beau-père refusa de me donner l'argent que j'avais gagné et dont j'avais besoin pour ma nouvelle vie. Finalement ils consentirent à me verser chaque mois 50.000 Francs. C'était peu à côté des millions que j'avais gagnés; mais j'étais libre, heureuse, et en France j'étais une star. D'ailleurs les propositions ne se firent pas attendre, Aldred Weidenmann venu d'Allemagne me proposa le film Mademoiselle Scampolo avec une production française, j'acceptai. À Paris, c'était la fête tous les soirs, tous les jeunes acteurs et actrices voulaient me rencontrer, je me suis fait quelques amis, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Claude Brialy et... Alain Delon. Lui je l'ai rencontré la première fois pour le film Christine de Pierre Gaspard-Huit. On m'avait demandé de choisir sur photo mon partenaire, je suis tombée sur la photo de Alain, je l'ai choisi! Après Christine, tout s'est enchaîné, je veux dire avec Alain, pas avec le cinéma.

    À Paris, les producteurs avaient tous peur de prendre «celle qui à été Sissi», finalement Sissi me ferma les portes du cinéma. Terriblement pressée de faire mes preuves d'actrice, j'étais malheureuse parce que rien ne venait ou presque; des propositions m'était faites, mais du côté allemand, les réalisateurs allemands me couraient après: Rolf Thiele pour Eva, Axel Van Ambesser pour La belle et l'empereur et enfin l'excellent Robert Siodmak pour Katia. J'acceptai tout, j'avais besoin de travailler. Tous ces films sortirent d'abord en France puis en Allemagne où ils n'eurent aucun succès auprès du public allemand; ils ne m'avaient toujours pas pardonné de m'être enfuie!

    Alors que la carrière de Delon décolait sérieusement, moi, la mienne ne bougeait pas, j'étais devenue une bobonne, j'étais devenue la petite fiancée de Delon. Les producteurs de Delon lui conseillèrent alors de se fiancer avec moi afin d'officialiser notre union, mais je savais bien que c'était uniquement pour la publicité de Alain, malgré tout j'acceptai et nos «fiancailles» furent célébrées en grandes pompes sur le lac de Lugano où ma mère avait acheté une villa -avec mon argent. Ma mère ne pouvait pas souffrir Delon, en fait elle le détestait. Ma mère et moi on se parlait à nouveau, mais très fraîchement. Puis elle m'apprit un jour, que mon beau-père avait fait faillite, et que tout mon argent n'existait plus. Tous les hôtels et restaurants de mon beau-père avaient été vendus pour mauvaise gestion. Ça fait que je me retrouvais sans un sou, heureusement que Delon était là. Voyant mon désarroi, il me propose un petit rôle dans Plein soleil de Jacques Deray. Après ce fut le noir complet, jusqu'à ma rencontre -toujours grâce à Alain- avec Luchino Visconti et enfin avec Orson Welles. Le premier me proposa le sketch dans Boccace 70 et le second le film Le procès...

    J'espère, cher Monsieur Dumontais, n'avoir pas été trop longue... je me suis un peu enflammée!

    Rosemarie





     

     

    Sissi

    11/05/2009 18:16

    Sissi


    La jeune Sissi accompagne à la cour impériale d'Autriche sa mère et sa sœur aînée Hélène promise au futur empereur. Comme à son habitude Sissi profite d'un moment en solitaire pour partir en promenade au cours de laquelle elle va rencontrer par hasard l'empereur, qui ne la reconnaît pas (elle est sa cousine germaine, mais ils ne se sont pas vus depuis 3 ans, lors de vacances en famille à Innsbruck). Elle tombe amoureuse et compromet alors le mariage de sa sœur avec François-Joseph d'Autriche car celui-ci l'aime également et malgré la désapprobation de sa mère, l'archiduchesse Sophie.





     

     

    Hélène et sa mère

    11/05/2009 18:27

    Hélène et sa mère






     

     

    Hélène et sa mère

    11/05/2009 18:33

    Hélène et sa mère






     

     

    Hélène et sa mère

    11/05/2009 18:42

    Hélène et sa mère






     

     

    Hélène et sa mère

    11/05/2009 18:49

    Hélène et sa mère






     

     

    Sissi

    11/05/2009 18:50

    Sissi






     

     

    Sissi

    11/05/2009 18:52

    Sissi






     

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